Diversification alimentaire bébé allaité, et si on en parlait ?
L’OMS recommande l’allaitement exclusif jusqu’à environ 6 mois, puis la poursuite de l’allaitement parallèlement à l’introduction de solides jusqu’à au moins les 2 ans de l’enfant.
Mais ça, je suis certaine que vous le savez déjà n’est-ce pas ?
Pourtant, un certain nombre d’articles publiés ces dernières années ont remis en question ces fameuses recommandations.
Vous avez peut-être entendu parler des recommandations de l’ESPGHAN (Société Européenne de gastro-entérologie, d’hépatologie et de nutrition pédiatrique) qui prônent la diversification alimentaire dès 4 mois…
Comment s’y retrouver ?!
Quelles recommandations suivre lors de l’introduction d’aliments solides chez un bébé allaité ?
C’est ce que je vous propose de découvrir dans cet article 😉
Et petit bonus, dans la 2e partie, je réponds aux questions des parents les plus souvent posées !
Diversification alimentaire bébé allaité : à quel âge sera-il prêt à manger des aliments solides ?
Au fait, avant qu’on rentre direct dans le sujet, connaissez-vous la raison pour laquelle on introduit les solides ?
Eh bien tout simplement parce que le développement psychomoteur de votre petit bout s’accélère vers 6 mois, il grandit à une vitesse !
Conséquence ?
Ses besoins augmentent et donc, il y a un risque de carence des composants dit « limitants » dans le lait maternel si aucun aliment solide n’est apporté vers le milieu de la première année.
Parmi eux, on retrouve le fer, le zinc, la vitamine B, et les acides gras en oméga-3 & 6.
Rassurez-vous, il n’y a aucune raison que votre tout-petit manque de quoique ce soit, si vous êtes suffisamment informée sur le sujet !
Et c’est exactement ce que vous vous apprêtez à faire en lisant cet article, alors je vous en félicite 😉
🌸 Comment savoir si mon bébé allaité est prêt pour la diversification alimentaire ?
En fait, entre 5 et 7 mois, la plupart des nourrissons commence à montrer des signes qui indiquent qu’ils sont prêts à manger des aliments solides.
Eh oui, car à cet âge, le système digestif, les reins et le système immunitaire de votre nourrisson sont mieux développés pour faire face à l’introduction d’aliments complémentaires en plus du lait maternel.
Quels sont ces signes ? Comment les repérer ?
Vous allez voir, vous allez vite les reconnaître !
- Votre bébé tient bien sa tête
- Est capable de s’asseoir seul
- Peut saisir la nourriture entre son pouce et son index et l’amener à sa bouche
- N’a plus le réflexe de protrusion (réflexe protecteur de la langue qui repousse la nourriture hors de la bouche chez les tout-petits).
Quelle quantité de lait doit boire mon bébé allaité une fois la diversification alimentaire démarrée ?
Généralement, pendant les 6 premiers mois, le volume de lait maternel nécessaire par jour chez un tout-petit nourri exclusivement au sein varie entre 750 et 1035 ml.
Certains auteurs affirment qu’entre 6 et 9 mois, la quantité de lait maternel doit rester à peu près la même, tandis que la quantité d’aliments solides augmente progressivement.
Puis, à partir de 9 mois environ, la plupart des nourrissons commencent à réduire leur consommation de lait, les aliments solides devenant une part plus importante de leur alimentation.
Super Sophie, mais comment savoir combien il prend ?
THE question !
Je risque de vous décevoir, car en réalité, ce n’est pas vraiment simple de le savoir ! Il faut donc faire confiance à votre enfant, car c’est lui qui régule votre production de lait.
Continuez comme vous le faîte déjà, en proposant des tétées à la demande, dès les premiers signes d’éveil, fréquemment et sans limite de temps 🙂
Et au-delà de 12 mois ?
Nancy Mohrbacher, auteure et consultante en lactation, indique qu’un bébé allaité âgé de 1 à 2 ans, peut encore tirer 35 à 40 % de ses besoins énergétiques du lait maternel !
🌸 L’approche DME, diversification alimentaire menée par l’enfant
L’approche traditionnelle VS la DME
Dans l’approche traditionnelle, on a tendance à offrir des aliments réduits en purée ou dans une texture lisse qui peut être mangée à la cuillère.
En fait avec cette approche, c’est le parent qui gère l’alimentation du tout-petit et lui n’a pas vraiment son mot à dire…
Pourtant, lorsqu’on observe les premiers signes qu’un enfant est prêt à manger des solides, il est tout à fait possible de lui faire confiance et de le laisser se nourrir par lui-même.
Cette approche s’appelle la DME, autrement dit, la diversification alimentaire menée par l’enfant. Elle répond davantage aux besoins physiologiques de l’enfant.
Par contre, si vous souhaitez faire la DME, il y a tout de même des choses importantes à connaître de façon à la pratiquer en toute sécurité !
Je me forme actuellement à cette approche, alors j’ai prévu de vous en parler plus en détails très bientôt…
En attendant, je vous partage déjà quelques infos 😉
Les signes qui prouvent qu’il est prêt pour la DME
Cette approche vous tente ? 🙂
La première chose à retenir est de vous assurer que petit bout soit prêt !
C’est-à-dire, il doit être capable de maintenir la position assise et d’agriper les gros morceaux d’aliments pour les mettre à sa bouche.
Bien sûr, il faut aussi qu’il s’intéresse aux aliments qui sont sur la table.
Qu’en dîtes-vous de lui laissez-lui une place à la table familiale ?
Au bon moment, il cherchera de la nourriture (probablement dans votre propre assiette) et à ce moment-là, vous pourrez vous dire qu’il est prêt à manger des aliments solides.
L’expérience de Julie & la DME
Je vais vous raconter l’histoire de Julie, une maman que j’ai rencontrée lors de mon stage en crèche à l’école de puéricultrice !
Cette jeune maman était hyper pressée de tenter l’approche DME avec son nourrisson.
Tom, avait 6 mois et demi à l’époque et commençait tout juste à s’intéresser à la nourriture à table.
Aussitôt, Julie a débuté la diversification alimentaire avec son bébé allaité.
Inquiète, elle s’est confiée à nous quelques jours après avoir débuté cette nouvelle expérience…
» Tom n’a presque rien voulu mangé… Pourtant, je lui ai proposé différents aliments solides sous forme de bâtonnet, du sucré, du salé, mais sans trop de succès ! Est-ce que c’est normal ? »
Peut-être que vous ausi avez aussi vécu cette même expérience avec votre enfant ?
Rassurez-vous, au départ, un tout-petit n’avale pas de grosses quantités de nourriture ET c’est normal !
Le principe de la DME, c’est de faire confiance à votre enfant et de le laisser gérer. Alors, ce n’est pas quelque chose que vous faîtes pour lui…
Il faut le laisser gérer ses quantités, lui seul sait ce dont il a besoin.
De plus, il est intéressant de garder en tête que l’allaitement à la demande doit être la principale source de nutrition pendant la 1re année.
En fait, les solides s’ajoutant progressivement à l’apport calorique total.
Les avantages de la DME
- Il peut contrôler ce qu’il mange et aller à son propre rythme, ce qui réduit les difficultés liées aux repas ;
- Évite la suralimentation en solides à forte teneur en eau au détriment du lait maternel riche en nutriments ;
- Cette approche est plus agréable pour lui et lui offre plus d’indépendance et l’encourage une relation plus saine avec la nourriture ;
- Bébé a une meilleure conscience de soi lorsqu’il est plein aidant à prévenir l’obésité ;
- Lorsque la DME est réalisée en toute sécurité, le risque d’étouffement avec les aliments solides n’est pas plus grand qu’avec l’approche traditionnelle. (1) (2)
Diversification alimentaire bébé allaité et allergie, on en parle ?
Sujet un peu sensible, n’est-ce pas ?
Il est vrai qu’on entend un peu de tout et de son contraire sur l’introduction des aliments solides chez un tout-petit à risque d’allergie…
Faisons un petit tour d’horizon de ce qu’il faut avoir en tête !
Dans « Breastfeeding Works even with Allergies« , l’auteure affirme que tous les bébés ne sont pas prêts pour les solides à l’âge de 6 mois. Et en particulier ceux qui ont déjà eu une réaction négative au régime de leur mère par le biais du lait maternel.
Eh oui, certaines molécules présentes dans votre alimentation passent aussi dans votre lait (et passaient déjà dans le liquide amniotique). Conséquence ?
Eh bien, cela permet à la plupart des nourrissons allaités d’acquérir une tolérance face à ces aliments ou dans certains cas de développer une allergie…
D’ailleurs, certains enfants ayant été confrontés ne supportent pas bien les aliments solides avant l’âge de 9 à 12 mois environ. Certains d’entre eux s’habituent même plus tard…
C’est pourquoi, il est nécessaire d’avoir une surveillance plus accrue de près de façon à ce qu’ils continuent de tirer tous les nutriments dont ils ont besoin du lait maternel.
🌸 Introduire des aliments potentiellement allergènes
L’introduction d’aliments solides tout en continuant à allaiter est censée aider à protéger contre le développement d’allergies alimentaires et de maladies cœliaques (3)
Pourtant, le moment exact de l’introduction d’aliments potentiellement allergènes dans l’alimentation a fait l’objet de discussions ces dernières années !
Parmi eux, on retrouve le :
- lait de vache ;
- œuf ;
- gluten (notamment le blé, l’orge et le seigle) ;
- noix et cacahuète (à servir écrasées ou moulues) ;
- graines (sésame, moutarde… à servir écrasées ou moulues)
- soja
- les crustacés (ne pas servir crus ou légèrement cuits)
- poisson
🌸 Quels sont les symptômes de l’allergie ?
Lorsqu’un nourrisson présente une intolérance à un aliment lorsqu’il commence à manger des solides, généralement les parents le remarquent très rapidement…
Voici les symptômes les plus fréquents :
- apparition ou aggravation d’une rougeur (type eczéma) ;
- rhumes et/ou autres infections ;
- agitation ou davantage de pleurs ;
- nuits plus agitées ;
- nouveaux comportements pendant l’allaitement (se tortille, s’agite ou mord)
🌸 Quelles sont les recommandations officielles ?
Certains allergologues recommandent d’introduire les allergènes à partir de 4 mois… Tandis que d’autres professionnels se penchent plus vers les 6 mois.
Alors, qui est-ce qu’il faut écouter ?
Ah, si seulement, il y avait un mode d’emploi, ça serait plus simple, n’est-ce pas ?!
D’autant plus que les recommandations des grands organismes varient selon les pays… Clairement, il y a de quoi se perdre…
Voici en détail les différentes recommandations :
Selon le NHS
« Lorsque vous commencez à introduire des aliments solides à votre bébé à partir de 6 mois environ, introduisez les aliments qui peuvent déclencher des réactions allergiques un par un et en très petites quantités afin de pouvoir repérer toute réaction »
Voici ce qui est préconisé :
- Allaiter exclusivement au sein pendant six mois ;
- Continuer à allaiter tout en ajoutant des aliments complémentaires sous une forme adaptée à l’âge ;
- Introduire l’arachide et l’œuf de poule parallèlement à l’allaitement entre 6 et 12 mois ;
- Une fois qu’ils ont été introduits et tolérés, continuer à inclure régulièrement l’arachide et l’œuf dans le régime alimentaire ;
- Si un bébé présente un risque élevé d’allergie, les parents peuvent demander un avis médical avant d’introduire des aliments allergènes ;
- L’exclusion délibérée des arachides ou des œufs de poule au-delà de l’âge de six à douze mois peut augmenter le risque d’allergie à ces aliments.
Qu’en pense l’Académie Américaine de Pédiatrie ?
« L’AAA indique que les bébés qui présentent un risque élevé d’allergie à l’arachide peuvent être initiés à des produits à base d’arachide adaptés entre 4 et 6 mois, après avoir subi des tests d’allergie et sous surveillance médicale ».
Et la Société Française de Pédiatrie ?
« Chez l’enfant sain, né à terme, que l’enfant soit allaité ou reçoive une préparation pour nourrissons, il n’y a pas de justification nutritionnelle à lui donner un autre aliment que le lait, idéalement maternel, avant l’âge de 6 mois ; il est recommandé de poursuivre l’allaitement pendant et après l’introduction de la diversification ».
L’ANSES, recommande également de débuter la diversification alimentaire à partir de 6 mois.
Quelle recommandation faut-il suivre alors ?
Pour cela, je me suis basée sur les recherches de la Leche League et voici ce qu’il en résulte :
- Attendre que l’enfant ait environ 6 mois, sans avoir les yeux rivé sur le calendrier ;
- Observer les signes indiquant qu’il est prêt à manger des solides ;
- Proposer autre chose que des fruits et des légumes rapidement y compris les aliments allergènes ;
- Apporter suffisamment d’apports en acides gras essentiels (Oméga 3&6) que l’on retrouve dans des huiles, des petits poissons… ;
- Respectez les choix de votre enfant et ne pas le forcer à manger. Il peut continuer à se nourrir quand il en ressent l’envie tout comme vous le faîte déjà avec l’allaitement ;
- .Concernant, les régimes végétariens et végétaliens, il est préférable d’être accompagné par un professionnel de santé qualifiée en nutrition de façon à éviter certaines carences.
Voilà, vous savez tout 🙂
Maintenant, libre à vous de choisir entre l’approche traditionnelle ou la DME et de suivre les recommandations qui vous ont été citées !
Et comme promis, dans cette 2e partie, je réponds aux questions les plus fréquemment posées !
Comment gérer les débuts de l’alimentation solide avec mon bébé allaité ?
Au départ, nombreux sont les parents à se poser mille et une question… Et peut-être que vous en faites aussi parti ?
Entre la peur de mal faire, de ne pas proposer suffisamment à manger (ou trop), la peur des carences…
Alors dans cette 2e partie, j’ai choisi de répondre aux questions les plus fréquemment posées 🙂
1 – Que faire si mon bébé ne semble pas s’intéresser à la nourriture ?
C’est certainement qu’il n’est pas encore prêt. Alors surtout, il ne faut pas le forcer, le risque étant de le dégoûter…
Rassurez-vous, votre lait est tout ce dont votre enfant a besoin pendant les premiers mois de vie… Alors faîtes confiance à votre petit bout.
Je suis certaine que très rapidement vous allez repérer certains signes qui montrent qu’il est prêt à manger des solides.
Le saviez-vous ?
Avant même de démarrer la diversification alimentaire, un bébé allaité commence à goûter aux saveurs de l’alimentation de sa mère par le biais du lait maternel.
Eh oui, car comme je vous le disais plus haut, certains composant passent dans le lait. D’ailleurs, ce lait adopterait la saveur des aliments que la mère a consommés.
Et donc, cela permet au bébé allaité de s’habituer progressivement aux aliments de la table familiale !
2 – Puis-je lui proposer de l’eau ?
Il n’y a absolument aucune nécessité à donner de l’eau à un bébé allaité de moins de 6 mois.
À votre avis, pourquoi ?
Eh bien tout simplement parce que votre lait maternel contient déjà 80 % d’eau 🙂
Alors, un nourrisson nourri au sein à la demande n’a besoin de rien d’autre que du lait maternel.
Et même l’été, me diriez-vous ?
Il est vrai que certains parents sont tentés de proposer un verre d’eau à leur tout-petit lorsqu’il fait chaud.
Pour autant, c’est plutôt vous qui allez vous hydrater davantage lors de ces périodes… Et par conséquent, votre bébé allaité va téter plus souvent.
Pour vous rassurer, un indicateur intéressant va être de surveiller ses urines. Si celles-ci sont claires, il est est suffisamment hydraté.
Et le lait de vache alors ?
Le lait de vache ne doit pas être donné à un nourrisson, car il ne contient pas suffisamment de fer pour répondre à ses besoins.
En revanche, le lait de croissance est destiné à l’enfant à partir de 1 an jusqu’à ses 3 ans. En fait, c’est ce lait qui permet de faire le relais entre la préparation de suite et le lait de vache.
3 – Est-ce que le fait de commencer à manger des aliments solides l’aidera à dormir toute la nuit ?
Il ne semble pas y avoir de lien entre le fait de commencer à manger des aliments solides et le fait de dormir plus longtemps la nuit.
D’un point de vue physiologique, il est tout à fait normal pour un tout-petit de se réveiller la nuit.
Cependant, si les protéines allergènes de l’alimentation ont un effet négatif sur lui, son sommeil peut être perturbé.
4 – Mon bébé de 5 mois ne prend pas suffisamment de poids, que puis-je faire ?
Si c’est le cas et que vous avez du mal à augmenter votre production de lait, il est possible de commencer à lui donner des aliments solides pour augmenter ses calories.
Bien sûr, il faut vous assurer qu’il soit prêt !
Voici ce qu’en pense le pédiatre Jack Newman :
» La plupart des sociétés pédiatriques du monde entier recommandent l’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois (mais cela ne signifie pas exactement 182½ jours) !
On dit souvent aux mères dont l’apport en lait est réduit tardivement qu’elles ne peuvent pas donner de solides à cinq mois, mais qu’elles doivent donner des préparations pour nourrissons à la place si la croissance de l’enfant est ralentie.
Mais, si c’est le cas, ce n’est pas ce dont il a besoin ! Il a besoin de calories supplémentaires.
De plus, s’il reçoit du lait maternisé, il ne sera plus nourri exclusivement au sein et donner un biberon peut engendrer des risques pour l’allaitement.
Si nous laissons le bébé manger autant d’aliments de qualité qu’il le souhaite, il obtiendra les nutriments et les calories dont il a besoin pour prendre plus de poids, tout en étant protégé des maladies par le lait de sa mère. »
Et le Dr Newman poursuit en donnant quelques conseils sur les types d’aliments riches en calories qui conviennent :
« À cet âge, les bébés peuvent manger des bananes, des avocats, de la purée de pommes de terre, du bœuf haché et du poulet, ces deux derniers aliments étant de bien meilleures sources de fer que les céréales ou les préparations commerciales d’ailleurs. »
5 – Que faire si je retrouve dans la couche des aliments non digérés ?
Les avis divergent quant à savoir si la présence d’aliments non digérés dans la couche est tout à fait normale ou non !
Certains auteurs affirment : c’est le signe qu’un enfant n’est pas prêt pour les aliments solides parce que les enzymes nécessaires à la digestion ne sont pas encore produites.
D’autres, pensent que si les aliments sortent comme ils sont entrés, c’est un bon signe…
Votre tout-petit est dans la même situation ?
Alors, le mieux est d’en discuter avec votre pédiatre car chaque enfant est unique.
Eh oui, même si cela ne semble pas particulièrement dangereux, il vous dira peut-être qu’il est plus approprié d’attendre quelques semaines avant d’essayer la diversification alimentaire.
A savoir, les aliments qui ne sont pas digérés peuvent provoquer une irritation des tissus et des troubles de la flore intestinale ET ils ne fournissent clairement aucun élément nutritif !
6 – Le lait maternel contient-il suffisamment de vitamine D ?
Le taux de vitamine D dans le lait maternel dépend du taux de vitamine D de la mère.
Comme de nombreuses personnes présentent une carence en vitamines D en raison du mode de vie moderne, les suppléments de vitamine D sont généralement recommandés pour les mères et les bébés.
7 – Quand le lait maternel cesse-t-il d’être bénéfique ?
Certaines personnes ont l’impression que le lait maternel n’a plus de valeur nutritive après une période déterminée, par exemple 6 mois ou 12 mois peuvent être mentionnés.
FAUSSE CROYANCE !
Le lait maternel continue d’être bénéfique et nutritif de la première à la dernière goutte !
🌸 Quelques mots pour conclure
J’espère que cet article vous apportera de bonnes pistes dans les débuts de la diversification alimentaire chez votre bébé allaité.
Gardez en tête, le lait maternel est la meilleure alimentation que vous puissiez lui offrir pendant les 6 premiers mois environ ET il continuera à être la principale source d’alimentation pendant la 1re année.
Sachez aussi qu’il n’y a pas de meilleures façons de faire !
Eh oui, que vous choisissiez l’approche traditionnelle ou l’approche DME, il faut avant tout que vous soyez en accord avec cette façon de faire.
Alors faites vous confiance, faites confiance à votre bout de chou et tout se passera à merveille !
Je vous souhaite une belle expérience de découverte 🙂
Et vous, vous êtes plutôt approche traditionnelle ou DME ?
Partager vos avis, questions ou expériences en commentaire.
Autre source : (3) Milk Matters Alimentation du nourrisson et troubles immunitaires , Minchin, 2015
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J’en serai ravie 🙂
Super article, très complet encore une fois ! De mon côté, ma cadette a commencé à manger des aliments solides très tôt (4 mois 1/2) car l’allaitement a été compliqué (toujours avec un bout de sein, sinon elle n’y arrivait pas) et elle ne prenait pas assez de poids. Et finalement, non loin de la table, elle a été rapidement intéressée par ce qu’on mangeait. Et maintenant, c’est la fête avec la DME ! Belle journée 🙂 Céline
Ah oui les bouts de sein peuvent causer des petits désagréments à l’allaitement :/ Tu as eu raison de commencer dès qu’elle s’est intéressée aux solides. Profitez bien de l’expérience de la DME 🙂
Hello, bon moi perso, je ne suis plus dans ces ages là 🤣 mais plutot dans la diversification alimentaire de l’ado garçon !!!! Et c’est pas facile non plus mdr, à part les pates ou les hamburgers, durdur Alors parfois je lui dis juste d’aller se faire quire un oeuf, et c’est ce qu’il fait . Bon courage à toutes et tous.
Ah les ados, c’est une toute autre histoire je confirme 😅 Courage c’est une étape à passer aussi !
Hello ! J’ai allaité mon bébé jusqu’à ses 1 ans et ai fzit la DME à partir de 6 mois. C’est une aventure que je réitérerai sans hésiter ! Elle est très habile des mains et a mangé sans problème ! J’encourage toutes les femmes desireuses de se lancer ! Et comme tu le dis si bien, faut s’faire confiance et faire confiance à son bébé. N’écouter que votre coeur, car bcp de gens autour de vous vous feront des reflexions et ne croiront pas a votre démarche. Mais faut persévérer !
Perso je l’ai fait en premier lieu pour le bien etre de ma fille mais aussi par conviction écologique. L’allaitement et les aliments en morceaux font partie de mon mode de vie zero dechet. Meme si des fois j’avais qd mm du lait infantile (pour pas trop s’mettre la pression non plus)
Superbe expérience, tu as eu raison d’écouter ton coeur. Merci pour ce témoignage 🙂
Merci pour cet article très complet. Mes 3 enfants sont grands maintenant donc ils mangent de tout (ou presque) depuis longtemps 🤣. Mais ça m’aurait été très utile à l’époque de lire cet article car en tant que jeune maman, c’est parfois difficile de s’y retrouver parmi toutes les recommandations qui viennent d’un peu partout😱. Bravo 👏
Merci beaucoup 🙂 C’est vrai qu’avec toutes les recommandations et les « on dit » il y a de quoi se perdre !