Hello hello ! Aujourd’hui, je vous propose un dossier complet et synthétique des bienfaits et du fonctionnement général de la lactation. Vous allez découvrir 3 points essentiels que toutes les mamans qui souhaitent allaiter devraient connaître, même si tous les points peuvent être approfondis 🙂

1. Les bienfaits de l’allaitement

Tout d’abord, voyons ce que nous dit l’OMS !

🌸​1- Les recommandations de l’OMS

L’OMS recommande l’allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois au moins et jusqu’aux 2 ans de l’enfant ou plus, en complément d’une alimentation solide.

De plus, comme indiqué dans la Stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant :

«  L’allaitement maternel est un moyen sans égal de fournir une alimentation idéale pour la croissance et le développement en bonne santé du nourrisson; il fait aussi partie intégrante du processus reproducteur et il produit des effets importants sur la santé de la mère. Pour que sa croissance, son développement et sa santé soient optimaux, le nourrisson doit être exclusivement nourri au sein pendant les 6 premiers mois de vie: c’est une recommandation de santé publique de portée mondiale.
Par la suite, en fonction de l’évolution de ses besoins nutritionnels, le nourrisson doit recevoir des aliments complémentaires sûrs et adéquats sur le plan nutritionnel tout en continuant d’être allaité jusqu’à l’âge de 2 ans ou plus. »

 

🌸 2 – La composition de lait maternel

Le lait maternel est d’une composition incroyable, car il est parfaitement adaptée au besoin du tout-petit. 

En fait, le lait évolue en fonction de l’âge, de la journée, des besoins de l’enfants, mais aussi au cours de la tétée !

Par exemple, le lait du début de tétée est plus « light » et répond davantage au besoin de soif. Tandis que le lait de fin de tétées est plus gras (riche en graisse) et apporte plus de calories à l’enfant. 

Je tiens à préciser que le lait de début comme de fin de tétée est très nutritif pour l’enfant. 

Voici les éléments essentiels présents dans le lait maternel :

  • eau : pour hydrater l’enfant (88%)
  • protéines : pour fournir l’énergie (et nécessaires à la formation des muscles et la croissance)
  • glucides : principale source d’énergie (nécessaire à la croissance et au développement du nourrisson (glucose = carburant du cerveau)
  • lipides : servent à emmagasiner l’énergie (nutriments nécessaires au développement du cerveau)
  • vitamines et minéraux, essentiels à la formation des os et dents et en prévention de l’anémie

MAIS AUSSI…

  • hormones : permettent de régulariser le métabolisme et favorisent la maturation du système immunitaire (protègent possiblement contre l’hyperthyroïdie congénitale)
  • enzymes : facilitent la digestion des aliments
  • facteurs de croissance qui facilitent la croissance et le développement des intestins
  • facteurs anti bactériens qui protègent contre les infections bactériennes
  • facteurs anti viraux qui protègent contre les infections virales
  • facteurs anti parasitaires qui protègent contre les parasites (nourrir source)

A l’inverse, le lait artificiel n’est composé que d’eau, de protéines, de glucides, de lipides, de vitamines et minéraux.

Et surtout, les quantités restent invariables et moins adaptées aux besoins des nourrissons que le lait maternel ! 

Eh oui, car en plus d’apporter les quantités parfaites pour les nourrissons, le lait maternel apporte son lot d’anticorps et est plus digeste que les préparations pour nourrissons.

En moyenne, il se digère en 20 min, évitant les soucis de constipations, diarrhées et autres.

Il est « sain » : les germes et bactéries se multiplient moins rapidement dans le lait maternel que dans le lait artificiel.

Le lait artificiel et le lait maternel sont tous les deux pourtant « pollués », de par notre environnement et notre mode de vie.

Cependant, le lait artificiel reste le plus pollué, car il se situe en fin de la chaîne alimentaire !

Ainsi, les études ont montré :

  • Les préparations pour nourrissons ont un taux d’aluminium 40 fois plus élevé que dans le lait maternel.
  • Les bébés nourris au biberon absorbent 9 fois plus de plombs que ceux nourris avec le lait de leur mère.

Aussi, pour vous donner une autre idée des bienfaits de l’allaitement, voici ce que couvre 448 ml de lait maternel chez un enfant âgé entre 12 et 23 mois :

  • 29% des besoins en énergie
  • 43% des besoins en protéines
  • 36% des besoins en calcium
  • 75% des besoins en vitamine A
  • 76% des besoins en folates,
  • 94% des besoins en vitamines B12
  • 60% des besoins en vitamine C.

Magique n’est-ce pas ?!

2. Le fonctionnement de la lactation

🌸 1 – La mise en place de l’allaitement

A. Comment le corps se prépare à allaiter pendant la grossesse ?

Sous l’influence des hormones (œstrogènes, progestérone et hormone lactogène placentaire), les seins se préparent à l’allaitement dès le 4ème mois de grossesse.

Certaines femmes ont des écoulements de colostrum, d’autres non. Cela ne signifie rien quand à la production de lait future !

B. La mise en marche de l’allaitement à la naissance

C’est l’expulsion du placenta qui entraine la chute du taux de progestérone. Ce qui laisse place à d’autres hormones pour faire leur travail !

La production de lait est notamment régulée par 2 hormones :

  • la prolactine qui est responsable de la production de lait
  • l’ocytocine qui agit sur le réflexe d’éjection du lait.

C’est en partie grâce à la succion efficace du bébé que ces 2 hormones sont sécrétées en quantité suffisante.

L’ocytocine contrôle le réflexe d’éjection qui permet l’écoulement du lait ! 

À noter : les futures mères sont souvent bien préparées à l’accouchement. En revanche, elles sont peu sensibilisées à l’allaitement ! Pourtant, l’allaitement n’est pas toujours intuitif… La maman comme le bébé vont devoir apprendre ensemble et des difficultés peuvent se présenter dès les premiers jours. Mais ne vous découragez pas ! L’essentiel est de vous faire accompagner par des professionnels formés à l’allaitement.
Pssst, n’oubliez pas d’apporter votre matériel indispensable pour les premiers jours à la maternité. Parmi eux, on retrouve : le coussin d’allaitement, la crème Lanolin, des coussinets d’allaitement…

🌸 2 – Comment se fait la régulation du lait à l’intérieur du sein ?

Le sein comporte un mécanisme qui régule la production de lait pour répondre à la demande de l’enfant.

Ce sont les tétées, leur fréquence et leur efficacité qui commande le mieux la production de lait !

Saviez-vous que le lait s’adapte en fonction de l’âge, du poids, de l’appétit et de l’état de santé de votre enfant ? 

En fait, plus bébé tète, plus le lait est produit !

Et pour répondre aux besoin du tout-petit, il est indispensable que celui-ci ait un accès libre au sein, c’est-à-dire sans restriction de temps ou du nombre de tétées. 

De plus, le nombre de tétées et du temps passé au sein varie de plusieurs facteurs comme : 

  • la capacité de stockage du sein
  • le bébé : certains apprécient les petites tétées et absorberont seulement quelques millilitres plusieurs fois par jour. D’autres, prendront des quantités plus importantes et tèteront moins fréquemment.

Rassurez-vous, cela n’est pas lié à la capacité de produire du lait. Il n’y a donc aucun avantage à réduire ou limiter le nombre tétées : bébé doit pouvoir téter sans restriction 🙂

Lorsqu’un bébé ne prend pas de poids, cela ne signifie pas que votre lait est de moins bonne qualité mais éventuellement que bébé ne prend pas en quantité tout le lait dont il a besoin.

Car comme nous l’avons vu plus haut, le lait a toujours la composition idéale !

 

3. Et pour conclure, quelques tips pour affronter les pics de croissance sereinement !

Les fameux pics de croissance… Vous en avez peut-être déjà entendu parlé ?

Les lectrices de cet article ont aussi lu :  Comment gérer un pic de croissance chez votre bébé ?

En fait, il s’agit d’une période de la vie d’un tout-petit où celui-ci a des besoins nutritionnels, physiques et émotionnels supplémentaires.

Cela peut être un bébé qui se réveille plus souvent, qui grandit en taille (mais pas nécessairement en poids), qui a un besoin plus important de téter, d’être porté et câliné…

Les principales poussées de croissance ont lieux à 3 jours, 6 jours, 9 jours, 3 semaines, 6 semaines, 9 semaines, 3 mois, 6 mois, 9 mois (règle du 3/6/9 😉 )

Bref, ces périodes peuvent être assez déstabilisante car beaucoup de femmes ont la sensation de ne pas avoir assez de lait !

La plupart des Mam’s disent avoir les seins tout le temps souple du fait que bébé tète très régulièrement…

Pourtant, la plupart d’entre-elles ont suffisamment de lait pour répondre aux besoins de leur enfant.

Et dans la plupart des cas, il n’est pas nécessaire d’introduire un complément.

Au contraire, les pics de croissance sont des étapes importantes pour l’entretien de la lactation et comme nous l’avons vu plus haut, la lactation s’adapte parfaitement au besoin de l’enfant 😉

Voici également quelques règles simples pour passer le cap :

  • proposer le sein dès que bébé est prêt à téter de sorte que la production de lait augmente pour répondre à ses besoins.
  • pratiquer le portage, faire du peau à peau : passer autant de temps que possible avec son bébé
  • prendre soin de soi et déléguer le plus de tâches possible à son entourage !

Pour conclure, n’oubliez pas que les premières semaines sont déterminantes pour la mise en place de l’allaitement. Je vous souhaite d’allaiter aussi longtemps que vous et votre enfant le désire !

Partage ton avis, questions ou expériences en commentaire !

Suis-moi sur Facebook
J’en serai ravie 🙂 

à propos maman radieuse

Vous avez aimé cet article ? Alors vous êtes libre de le partager :)